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Maxime, un autre héros de La Solidaire du chocolat !
On a beaucoup
parlé des héros de la course de la Solidaire du
Chocolat : les navigateurs.
Je
voudrais vous parler aujourd’hui d’un autre
héros, Maxime, dont le parcours et l’aventure
méritent vraiment que l’on s’y
intéresse.
Maxime
est élève de 3e au collège
René Guy Cadou à Saint-Brevin-les-Pins.
Sa
classe avait été tirée au sort pour
aller au
Mexique remplir la mission de « Reporters
solidaires
» :
(http://www.lasolidaireduchocolat.com/fr/solodarite/reporteurs-solidaires)
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Un voyage au bout du
monde, offert par le Conseil général de
Loire-Atlantique.
Quelle
magnifique opportunité et que d’aventures en
perspective pour chacun de ces élèves !
Pour
Maxime, 14 ans, partir là-bas relevait
littéralement de l’exploit, sans
exagération aucune.
En
effet, depuis tout petit, il souffre de nombreuses allergies
alimentaires.
L’organisation
de ses repas au quotidien est déjà
très compliquée (chaque parent d’enfant
allergique
et polyallergique sait de quoi je parle !) et la moindre erreur dans un
plat peut provoquer une réaction allergique grave pouvant
mettre
en danger sa vie. Il a déjà fait des
réactions au
contact direct ou indirect d’aliments
allergènes
dangereux pour lui. Il a d’ailleurs toujours à
proximité de lui sa trousse d’urgence…
On
pouvait donc penser que gérer 10 jours de voyage, soit 30
repas, dans un pays au bout du monde dont il ne maîtrise pas
totalement la langue (la lecture des étiquettes et la
vérification des ingrédients étant
à elle
seule un véritable casse-tête, même en
français ! On imagine en espagnol !) Cela aurait
été tout simplement impossible !
C’était
sans compter sur la détermination de
Maxime, qui a toujours voulu « être comme
les autres
» et la volonté de sa professeure
d’espagnol, qui a
tenu à ce qu’il participe au voyage.
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Sa
maman, aidée de leur médecin allergologue, a
commencé à préparer cette
expédition bien
en amont, pour essayer de parer à tous les risques. Par
exemple,
il a fallu demander à la compagnie aérienne de
supprimer
les arachides sur le vol de Maxime. La préparation des repas
fut
envisageable grâce à la brillante
d’idée
d’emporter des repas lyophilisés dont la
composition avait
été minutieusement étudiée.
Il a fallu
aussi une explication des enseignants encadrant le voyage, avec
l’aide de l’infirmière scolaire, sur les
symptômes variés de l’allergie
alimentaire, ainsi
qu’une formation sur les gestes qui sauvent
(utilisation
des médicaments de la trousse d’urgence et de
l’auto-injecteur d’Adrénaline).
En
définitive, ce fut une préparation digne de celle
d’un aventurier qui part au-devant de dangers !
Maxime
est donc parti avec ses valises remplies de victuailles
lyophilisées, sa trousse d’urgence, sa
ténacité et sa bonne humeur, à
l’assaut du
Mexique.
Quelques
photos vous montreront qu’il a profité pleinement
du voyage, qu’il a rempli son rôle de reporter
solidaire
à merveille et que pour lui, tout comme pour le vainqueur de
la
course, ce fut une grande victoire ! Pas de réaction
allergique
à signaler durant le séjour ! Ouf !
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BRAVO
Maxime et bravo à toutes les personnes (parents,
professeurs,
médecin allergologue, infirmière) qui ont
contribué à cette réussite !
Pour
pouvoir vivre comme les autres, on le voit bien, il faut que tout
soit mis en œuvre de façon très
sérieuse,
afin de limiter les risques. La compréhension de la maladie
et
l’aide d’autrui sont donc primordiales.
C’est
un bel exemple de coordination et d’organisation
très réussies !
Je
dirais aussi une belle image de solidarité et de refus de
l’exclusion.
Bravo
aux professeurs qui ont accepté d’affronter cette
difficulté. Et merci à toutes les personnes qui
acceptent
de prendre en charge avec conscience ce handicap
invisible
à l’œil nu mais qui comporte de vrais
risques.
Il
faudrait que l’expérience de Maxime puisse
être
reproduite, pas seulement au bout du monde mais au quotidien !
Il
est vrai qu’on peut déplorer les trop
nombreux
refus d’intégration d’enfants
allergiques dans des
voyages scolaires ou même dans des restaurants
scolaires… Ces exclusions peuvent pourtant
créer de
réelles souffrances…
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